Les tarifs proposés dans le domaine du marketing par courrier électronique sont très disparates. Et ce, compte tenu du nombre d’acteurs dans le secteur. Mais cette situation ne justifie pas à lui seul les écarts de prix proposés dans le cadre de la location de fichiers d’ adresses email.
Location de fichiers d’ adresses de courriel, de quoi s’agit-il ?
Tout d’abord, il est nécessaire de faire la distinction entre la location et l’achat de base de données. Le recours à cette seconde solution est très rare du fait qu’elle soulève de nombreux questionnements sur le plan juridique. En plus de cela, la procédure n’est pas transparente, contrairement à la location.
Elle est également confondue à tort avec la campagne d’acquisition complète, qui pour sa part se révèle souvent très coûteuse. Ici, le prestataire prend en charge et pilote l’ensemble des actions à mettre en place :
– tri, analyse et constitution de la base de données clients ;
– optimisation du code HTML du courrier électronique ;
– création graphique et envoi des emails.
Quels sont les facteurs-clés dans la détermination du coût de la campagne ?
Le degré de ciblage est le premier facteur qui influe sur le montant final de la location. La rareté de la cible implique nécessairement un coût plus élevé si vous procédez à une location de fichier facturée au Coût Pour Mille.
La qualité des fichiers est également prise en compte dans l’évaluation du prix de la location. En effet, la pertinence de la campagne repose entièrement sur celle-ci. La qualité est appréciée en fonction de la source des informations, du nombre d’envois de courriers électroniques commerciaux mensuels possibles, de la mise à jour ou non des données. L’appréciation de la qualité étant difficile, le client se contentera de s’assurer de la bonne foi du propriétaire des fichiers. Des algorithmes sont mis en place pour faciliter ce contrôle. Toutefois, ils sont encore perfectibles.
Le prix de la location d’un fichier se distingue par sa dégressivité. Le volume demandé a une influence considérable sur le coût de la campagne. Certains annonceurs professionnels procèdent, tout d’abord en négociant sur un volume d’adresse limité. Dès que le prix minimum du prestataire est atteint, ils procèdent, ensuite, à une renégociation en affichant leur volonté de prendre le double du volume.
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