Emprunter pour pouvoir emprunter: folie ou nécessité?

Emprunter pour pouvoir emprunter: folie ou nécessité?

Par les temps qui courent, avoir un emploi n’est malheureusement plus forcément synonyme de stabilité et de sécurité financière. Emprunter s’apparente donc bien souvent à un véritable parcours du combattant. Et puisqu’il est de plus en plus complexe d’emprunter sans apport, nombreux sont donc les ménages contraints d’emprunter… pour pouvoir emprunter. Gros plan sur cette pratique jugée plutôt risquée. 

Emprunter pour pouvoir emprunter: folie ou nécessité?Le calvaire de l’apport personnel

Le temps où il était possible d’emprunter plus que la valeur d’un bien immobilier en vue de payer les frais inhérents à ce dernier semble désormais révolu. En effet, à l’exception de certaines banques, il n’est aujourd’hui plus possible de souscrire un emprunt hypothécaire dont le montant est supérieur au coût du bien à construire ou à acquérir.

Or, en cas d’achat, on estime les frais d’acquisition, soit les frais de droit d’enregistrement et de frais de notaire à environ 15% du prix du bien. Si la maison de vos rêves est évaluée à 250.000€, il vous faudra dès lors compter 37.500€ de frais d’acquisition supplémentaires! Une somme souvent difficile à sortir en une fois, à moins d’avoir eu le temps de se construire une épargne confortable ou de pouvoir compter sur le soutien financier de la famille.

Le crédit à la consommation à la rescousse

Pour les autres, deux options: abandonner leur rêve… ou souscrire un crédit en vue de financer cesdits frais. Et il semblerait que les ménages qui optent pour la seconde solution semblent être chaque jour plus nombreux.

L’Union professionnelle du crédit a en effet recensé une nette augmentation du nombre de crédits à la consommation depuis 2013: +20%! Toutefois, il demeure relativement compliqué de déterminer quel pourcentage de ces crédits est directement destiné au financement des frais de notaire, la particularité du crédit à la consommation, également appelé prêt à tempérament, étant qu’il peut ne pas être « affecté » à un besoin en particulier, et n’a dès lors pas besoin d’être justifié.

Reste qu’agir de la sorte peut parfois se révéler risqué, les taux greffés à de tels crédits s’avérant être particulièrement élevés… Si le ménage ne parvient plus à rembourser ledit crédit, la spirale du surendettement le guette. Il convient donc de se montrer prudent!

Source: www.lecho.be.


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