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Comment réussir ses plantes d’intérieur

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Les plantes d’intérieur sont à la mode et de plus en plus.

Nos campagnes et notre nature s’amenuisent. Nous sommes donc à la recherche du moindre petit coin de verdure même si celui-ci doit se réduire à une plante verte coincée entre le divan et la télé.
Mais vaut-il mieux une seule et magnifique plante verte en pleine santé ou plusieurs maigrichonnes et mal soignées réparties au petit bonheur la chance dans notre espace vital ?

Vous est-il déjà arrivé de vous extasier sur la beauté d’une plante que vous avez vue chez votre voisin ou une amie ? Et bien c’est chez vous que nous allons dorénavant voir cette plante magnifique.

Nous venons de parler d’espace vital n’est-ce pas ? Et bien sachez qu’adopter une plante (car il s’agit bien d’une adoption) vous fera partager votre espace vital avec votre plante. Vous êtes un être humain ? Votre plante est un organisme vivant – tout comme vous.
Vous avez des besoins, des habitudes, des passions, des facultés et une intelligence ? Votre plante a tout cela mais différemment de vous… encore que…

Prenons un exemple. Cela vous paraît-il totalement impossible de pouvoir communiquer avec un étranger ne parlant pas la même langue que vous ? Non n’est-ce pas ? Le langage est une chose mais les regards, la gestuelle et les expressions sont autant de signes compréhensibles jusqu’à un certain point.
Quels sont donc les besoins fondamentaux d’une plante ? De l’air, certains températures, de l’espace, de l’eau, de la lumière, de la nourriture et du repos.

Vous êtes surpris ? Ce sont exactement les mêmes besoins que chacun d’entre nous…

Notre étranger de tout à l’heure peut parfaitement débarquer d’un pays d’Afrique, avoir froid sous nos contrées, se sentir épuisé à cause du décalage horaire et ne pas être habitué à notre pollution n’est-ce pas ? Et bien pour notre plante, c’est exactement pareil.
Que devient notre africain sous notre grisaille quand il est habitué à une luminosité et à un soleil sans nuage ? Son teint  devient gris et il a une sensation de manque, d’étouffement et d’anémie. Que devient-il à force de manger notre nourriture alors que la sienne n’est qu’à base d’éléments naturels ? Il digère mal, a des ballonnements et assimile mal les aliments. Et enfin que devient-il dans un air pollué alors qu’il est habitué aux grands espaces ? Il peut souffrir de troubles respiratoires.

Est-ce que vous comprenez où je veux vous conduire ? Cela ne commence t-il pas à être plus clair ?

Pour débuter avec notre plante, il faut savoir de quelle région du globe elle provient : d’Afrique, d’Asie ou du continent américain et quelles sont ses habitudes de vie.

Mais prenons maintenant un cas concret comme nous l’avons fait précédemment avec notre double africain.

Attachons-nous par exemple au Ficus,

l’une des plantes d’intérieur les plus répandues. Il est originaire de l’Inde. Climat tropical mais saisons marquées. Qu’en déduisons-nous très simplement ? Que notre Ficus est habitué à des températures relativement hautes avec une certaine humidité de l’air. Qu’il est également habitué à avoir des périodes de croissance suivies de temps de repos quand les conditions climatiques sont moins propices.
Que faut-il savoir d’autre sur notre Ficus ? C’est un stressé, un rien l’inquiète. Et quand il est stressé, il perd ses feuilles. Ne le brusquez donc pas, évitez lui les courants d’air qui d’ailleurs pourraient vous donner à vous aussi des maux de gorge. Procurez-lui une bonne lumière car l’ombre risquerait de lui  provoquer une dépression saisonnière voire permanente.
Et n’arrosez que lorsque le mélange terreux a bien séché. Comme nous, nous ne buvons que si on a soif, tant qu’il reste de l’eau dans notre verre à quoi bon en rajouter ?
En hiver, votre Ficus ne poussera quasiment plus car il percevra parfaitement que les jours sont plus courts et qu’il est temps de se mettre au repos. Étant au repos, et bien il aura moins soif qu’avant.
Et enfin, si votre Ficus est devant une fenêtre, pensez à le tourner régulièrement autrement toutes ses feuilles voudront regarder par cette fenêtre et donc vous ne le verrez toujours que de dos.

 

Synthèse. J’ai un coin quelconque, j’ai envie d’une plante verte, cette plante me plaît, je la colle dans ce coin quelconque vous amènera à avoir toujours un coin quelconque avec une plante quelconque. Personne n’y gagne, ni vous, ni votre coin, ni la plante.
A l’inverse : j’ai un coin quelconque, quelle plante pourrait mettre ce coin en valeur et s’y plaire est la bonne façon de raisonner.
Ou telle plante me plait est-ce qu’elle va se plaire chez moi, aussi.
Ce qui revient à dire que vous considérerez votre plante comme un organisme bien vivant avec des besoins tout comme vous et non plus comme un objet éteint.

Si cette petite intervention vous a plu, il y en aura d’autres…toujours signées d’Alfred, le vendeur pas comme les autres…

Alfred – de http://www.jardins-interieurs.com


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