Il y a de cela quelques années, la société pensait encore que si un couple ne parvenait pas à avoir d’enfants, il s’agissait avant d’un problème au niveau de la femme. Heureusement, nous commençons tout doucement à dépasser cette vision stéréotypée de la sexualité et de nombreuses études indiquent désormais que dans environ 30% des situations, c’est l’infertilité masculine qui est en cause.
Quand doit-on parler d’infertilité ?
Au niveau scientifique, on parle d’infertilité lorsqu’un couple n’arrive pas à mener une grossesse à terme après minimum une année de relations sexuelles régulières non protégées. A partir de ce laps de temps de douze mois, on considère qu’il y a un problème de fertilité quelque part.
Des études ont mis en évidence ces dernières années qu’il n’était pas possible de trouver un responsable du problème de conception dans 15 à 20% des cas. Dans 30% des situations, c’est l’homme qui semble être la cause de l’absence de procréation et la femme l’est dans les 50% restant.
Comment survient l’infertilité masculine ?
Si la femme a une horloge biologique, le temps fait aussi son effet sur l’homme et sa fertilité. Ainsi, on estime qu’à partir de 24 ans, l’homme commence à voir ses chances de procréer dans les six mois diminuer de 2% chaque année. De plus, entre 25 et 35 ans, on estime que les chances que l’homme puisse procréer dans l’année diminuent de 50%.
D’autres facteurs peuvent entrer en compte hormis l’âge. Il peut s’agir de problèmes internes comme un nombre de spermatozoïdes trop peu important ou des spermatozoïdes mal formés qui peuvent être causés par une consommation d’alcool et de tabac trop importante, des infections, des traumatismes des testicules, d’une exposition à de trop fortes chaleurs, etc.
Heureusement, il existe des solutions pour augmenter ses chances de procréer chez l’homme. Parmi elles, on trouve des compléments alimentaires qui permettent d’augmenter la fertilité masculine. Ils sont à prendre pendant une durée d’au moins six mois pour voir des effets sur la qualité des spermatozoïdes.
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