La liposuccion est une intervention de chirurgie esthétique populaire mais dont les objectifs et les résultats sont méconnus.
Zones et litres
Les femmes et les hommes qui ont des bourrelets regardent systématiquement du côté de leur ventre. C’est en direction de cette zone qu’ils veulent une action chirurgicale. Pourtant, on sait peu que la lipoaspiration peut agir sur une infinité d’autres zones de la silhouette.
Du cou aux chevilles, il y, en effet, une multitude de parties de notre corps concernées par les surcharges graisseuses sur lesquelles le chirurgien peut agir de façon efficace. Mais attention, il ne s’agit pas d’un remède miracle contre le surpoids.
La liposculpture n’est pas et ne sera jamais un traitement des kilos en trop, voire de l’obésité. Le malentendu provient du fait que l’intervention consiste à retirer de la graisse liquide depuis des cellules appelées adipocytes que l’on peut quantifier en termes de litres. Et comme il est possible de retirer plusieurs litres du corps, on s’imagine que l’opération va faire maigrir.
Il n’en est rien. Certes, le praticien peut liporer jusqu’à 10 litres de graisse mais le résultat sera visible de façon localisée sur les zones traitées et sera sensible par un aplanissement de la peau. Les rondeurs, après trois mois, auront disparu, mais cela ne va pas diminuer le poids du patient.
Une intervention presque indolore et sans cicatrices
Les candidats à la liposuccion ont toujours le souci de ses suites opératoires. Si on raisonne en termes de douleurs et de cicatrices, alors cette intervention possède un bilan largement positif.
Les jours qui suivent sont marqués par l’apparition d’ecchymoses et d’œdèmes, le patient pourra ressentir des douleurs mais limitées dans le temps et surtout calmées par des antalgiques simples. L’autre bon point de cette intervention réside dans le peu de traces cutanées qu’elle laisse.
En effet, les points d’aspiration sont réalisés à l’aide de fines canules à bouts arrondis de sorte que sur la peau on ne peut apercevoir(avec attention) que de minuscules incisions. Du coup, après la disparition de l’œdème, il n’y aucune cicatrice témoignant d’une quelconque intervention de chirurgie plastique.
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