Assurance-vie : les questions à se poser avant d’y souscrire ?

Avez-vous besoin de faire fructifier un capital pour vous-même ou pour vos proches ? Souscrire une assurance-vie est probablement la meilleure solution à prendre. Il s’agit d’un produit d’épargne simple et pratique qui permet à l’assuré de toucher, à la fin de son contrat, aux sommes investies plus les intérêts. En cas de décès de l’assuré, par contre, le capital du contrat est, naturellement, versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s).

Il est vrai que l’assurance-vie est le placement financier préféré des Français. Malgré cela, il serait plus judicieux de poser les bonnes questions à son assureur, avant d’y souscrire.

Quels sont les principaux objectifs à fixer avant de s’adresser à son assureur ?

Prévoir de souscrire une assurance-vie est déjà une bonne initiative de votre part, mais vous devez quand même fixer vos objectifs avant de vous adresser à votre banquier. Demandez-vous donc si vous souhaitez placer votre capital dans le but de vous constituer et développer un patrimoine, d’organiser votre retraite ou encore votre succession. Outre ces informations, vous devez également choisir entre une assurance-vie avec fonds en euros et une autre en unités de compte. Établissez donc vos objectifs financiers pour vous assurer que vos projets sont sur la bonne voie.

Quels sont les frais liés à l’assurance-vie ?

La souscription d’un contrat d’assurance-vie implique toujours différents types de frais, dont certains sont négociables et d’autres non. D’abord, les « frais d’entrée » vous seront prélevés au moment où vous ouvrez votre contrat d’assurance-vie et à chaque fois que vous y versez vos capitaux. Ce premier cas est, d’habitude, compris entre 4 et 5 % du montant versé, mais il est facilement négociable. Sachez, cependant, que ce type de frais ne s’applique pas pour certains contrats d’assurance-vie vendus en ligne.

Ensuite, il y a les « frais de gestion annuels »s qui vont généralement de 0,5 à 1 % et plus. Ce sont les établissements financiers qui prélèvent ces frais de votre contrat d’assurance-vie et, parfois, ils vous proposent même une dégressivité suivant l’encours de votre contrat.

Enfin, vous devez payer des « frais d’arbitrage », si vous allez, par exemple, transférer votre épargne d’un support à un autre. Les frais de cette opération peuvent atteindre 1 % du montant versé. Pour rappel, il faut toujours vous renseigner avant de signer, car dans certains contrats « Multisupport », il n’y a aucun frais d’arbitrage.

Quelle est la différence entre l’assurance en cas de vie et celle en cas de décès ?

Il faut que vous sachiez que l’assurance-vie est un produit d’épargne qui présente de multiples facettes. Dans ce placement financier, vous pourrez, en effet, choisir soit l’assurance en cas de vie ou l’assurance en cas de décès. La première vous permettra de faire fructifier les sommes d’argent que vous avez versées et d’en tirer pleinement profit au terme de votre contrat. Quant au second type d’assurance, il vous oblige, en quelque sorte, à désigner un bénéficiaire parmi vos proches pour qu’il reçoive les sommes d’argent versées à votre décès.

 

 

 


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