Avec plus de vingt mille vélibs et plus de mille deux cent stations, on pourrait croire qu'il est toujours facile de trouver un vélib et que les difficultés du début, où certaines stations restaient désespérément vides pendant de très longues heures, ne sont plus que des mauvais souvenirs.
Cela dépend…
Il reste des problèmes d'utilisation quotidiens, auxquels ce blog trouve des solutions simples en apparence. Mais justement, seulement en apparence.
En réalité, certaines d'entre elles rejoignent notre question de base. Parce que si "n'emprunter que des montées, si possible bien raides et éviter les pentes comme la peste" permet effectivement de pallier une vitesse bloquée sur le premier plateau, en réalité, dans une ville aux hauteurs plutôt limitées comme Paris, cela demande une certaine organisation, et une capacité à trouver "la" station en hauteur pour reposer ce foutu Vélib et en prendre un autre, en état de marche, pardon de pédalage.
Mille deux cent stations de Vélib, cela fait beaucoup. Vous allez en connaître une dizaine, une cinquantaine au plus, sur vos trajets les plus fréquents, en gros "la" station de départ et la station de dépose, plus les deux plus proches, en cas d'engorgement empêchant de remettre le Vélib, ou d'absence totale de vélo à louer.
Car, on en revient à notre titre, un beau dimanche de printemps ensoleillé, le Vélib se fait rare comme un dahut rose à étoiles vertes.
Vous pouvez préparer votre trajet, et chercher la borne vélib la plus susceptible de vous livrer les quatre vélos requis par votre expédition pique-nique entre copains.
Mais en véritable tête de linotte, enthousiasmé vous aussi par le soleil et la perspective d'une belle journée d'été indien, vous avez complètement oublié ce détail, alors même que vous allez vous aventurer dans un quartier de Paris que vous ne connaissez pas très bien.
Pour la station de départ, en bas de chez vous, vous connaissez assez bien le quartier pour connaitre vos alternatives. Il n'y a plus qu'à marcher – il fallait simplement se lever plus tôt.
Mais pour laisser un vélib dans un quartier que vous ne connaissez pas, vous n'avez pas trop le choix :
- demander aux passants qui passent, qui sont en grande partie des touristes comme vous et qui vous disent "je ne sais pas" avec un grand sourire
- vous précipiter sur votre téléphone portable, pour consulter, en 4G, le site que vous n'aviez pas regardé avant de partir
- ou télécharger sur le même téléphone portable l'appli officielle, qui va vous géolocaliser la station la plus proche.
Vous avez aussi oublié votre téléphone portable ? Là, c'est une autre question qu'il faut vous poser : comment faire pour se souvenir des choses essentielles de la vie !
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